Le discours ambiant prône de mettre l’humain au centre des entreprises ? mais de quel humain parle-t-on ?
Il est le pire et le meilleur.
Le centre est il vraiment sa place ou celle qu’il veut s’arroger ?
L’humain revendiquant le centre de l’attention est parfois pire que l’ombre qu’il combat.
Une étude récente publiée dans un article du monde le 2 février 2018 montre que plus de 30% des personnes interrogées sont d’accord pour partager des valeurs humanistes.
Mais quand on les interroge pour savoir combien ils pensent être à partager ces valeurs, alors ils répondent qu’ils sont 2%.
Il y a donc un écart entre le désir d’être et la perception de l’existant.
Fatiguée des formules « bien pensantes » sensées attirer les plus réfractaires comme les plus angéliques, je propose que nous parlions plutôt de « mettre l’humain au cœur de l’entreprise ».
Et je suggère par là même de le formuler comme une question et non comme une solution, de sorte que nous fassions « notre » l’ambivalence humaine.
Comment réconcilier l’humain et l’économique dans toutes leurs ambivalences réciproques ?
A vos commentaires …